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Brèves de journaux 1

  • courmeminhier
  • 29 janv. 2016
  • 2 min de lecture

Le Journal du Loiret du 19 avril 1875

reprend un article de l'Echo de la Sologne

sous le titre "Drame aérien" ,

Jeudi soir, vers quatre heures sur la commune de Courmemin et près des confins de celle de Vernou, au lieu-dit Porte-Brulée, la femme Pochereau entourée de ses jeunes enfants, faisait paître ses bestiaux, lorsque tout à coup tomba à dix mètres de distance environ, avec le bruit que ferait la détonation d'une arme à feu, un rouleau de toile-treillis attaché par une corde de la grosseur du petit doigt qui apparaissait avoir été cassée. Effrayée, la femme Pochereau et ses enfants ne cherchèrent pas à se rendre compte du bruit de la chute d'une épave qui tombait inopinément du ciel avec un tel fracas ; ils s'enfuirent à toutes jambes, et ce n'est que plus tard, revenue de sa frayeur, que cette femme et d'autres personnes allèrent examiner cet objet, sur lequel ils constatèrent des tâches de sang qu'ils supposèrent être tombées, à tort ou à raison, soit du nez, soit d'une blessure à la tête d'une personne (nous citons textuellement), et même des empreintes de doigts ensanglantés sur des bouts de cette toile roulée.

Ce n'est pas tout. A cinq kilomètres de là, un peu plus tard, mais dans la même soirèe, au Courtais, le sieur Boisseau, vigneron à Courmemin, a trouvé : 1° une couverture de laine noire bordée de rouge ;

2° une boite en bois blanc de 10 centimètres de longueur sur dix centimètres carrés environ garnie de ouate, qui sans doute, avait contenu un instrument de physique ; 3° deux vases en tôle d'une capacité de 10 à 15 litres, reliés l'un à l'autre par un tube de même métal et munis l'un et l'autre d'un robinet. Ces vases trouvés vides, sont de forme cylindrique, ayant le fond plat et le dessus bombé, que l'on suppose être des récipients à gaz. Ces deux vases, d'un côté chacun, portent la mention suivante, gravée par le fabricant :

"Société française de navigation aérienne, rue Lafayette,95, approuvée par M. le ministre de l'intérieur. Récompense à celui qui préviendra la société".

Mais, ce qu'il y a de surprenant, c'est que sur l'un des deux vases, la même inscription a été faite à l'aide d'un instrument aigu, écrite par une main paraissant agitée et sous l'impression du danger, car les mots sont saccadés et les lignes fortement déclinés vers la fin ; 4° un tube en caoutchouc de la grosseur du doigt renfermant un autre tube en verre ; 5° deux morceaux de bois de deux mètres environ de longueur sur huit ou dix centimètres carrés, assujettis l'un à l'autre par des barreaux en fer de 15 à dix-huit millimètres en forme de châssis. Tous ces objets portent des traces de sang.

Que s'est-il passé dans le ciel au-dessus du territoire de la commune de Courmemin ?

voir "Brèves de journaux 2.

 
 
 

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